Coordonnateur National du PROMISE, Yaye Fatou Diagne précise que c’est la dernière étape d’un processus amorcé il y a un an. Elle laisse entendre que la BCEAO, la Banque islamique de développement (BID), ou encore les services financiers décentralisés, ont travaillé en bonne intelligence pour élaborer un document consensuel intégrant les dispositions pratiques facilitant l’ouverture des guichets tout en tenant compte de la sensibilité des risques opérationnels.

La réflexion vise à prendre en compte les points de conformité règlementaire et chariatique entourant la microfinance islamique. Le processus inclusif pose, comme préalable, l’importance de disposer d’un système d’information et de gestion, avec des ressources humaines habilitées à exercer un contrôle interne efficient et à identifier d’éventuelles contraintes d’ordre technique.
Après validation, le guide « Yonou finance islamique », enrichi avant publication, sera partagé à grande échelle afin que les populations puissent s’approprier les niches de financement à leur disposition.